Le contenu de cette page nécessite une version plus récente d'Adobe Flash Player.

Obtenir le lecteur Adobe Flash



 
Union Générale des
Travailleurs de Côte d'Ivoire
Siege Social
Bourse du Travail de Treichville
Adresse
05 BP 1203 Abidjan 05
Téléphones
(225) 21 24 09 78
(225) 21 24 10 12
(225) 21 24 16 95
Fax
(225) 21 24 08 83
Site Web
www.ugtci.org
Email
ugtcisg@yahoo.fr
 
 

SYNTHESE DES RESOLUTIONS
Présentée  à

SEM LE PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE

EBAGNERIN Joseph 
1er Secrétaire Général Adjoint

 
  • Excellence, Monsieur le Président de la République de Côte d’Ivoire
  • Monsieur le Premier Ministre ;
  • Honorables Présidents d’Institutions et Membres du Gouvernement
  • Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi ;
  • Monsieur le Président de la CGECI ;
  • Monsieur le Président de la FIPME ;
  • Distingués invités, en vos Titres, Grades et Qualités
  • Camarades Travailleurs
  • Mesdames et Messieurs

Nous célébrons en ce jour, 1er mai 2009 la Commémoration de la Fête du Travail en son 123e anniversaire.

Aussi, nous sommes-nous félicités autant que nous avons apprécié d’avoir été conviés sur l’esplanade de la Présidence de la République pour remettre notre cahier de doléances et de revendications au 1er Magistrat de notre pays.

Monsieur le Président de la République,

Nous nous en voudrions de ne pas saisir l’opportunité de nos précieux instants du moment pour saluer et remercier de manière toute particulière Monsieur le Premier Ministre au regard de sa ferme détermination à conduire avec vous, après les Accords Politiques de Ouagadougou, le processus d’une paix que nous voulons irréversible et durable.

Nous souhaiterions en lui rendant un hommage appuyé et solennel y associer, Son Excellence Monsieur le Facilitateur, toutes les Sommités et bonnes volontés qui ont offert leurs médiations pour qu’advienne la paix dans notre pays.

Nous tournant vers Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi, il est à notre sens important de relever qu’avec son approche thématique et pragmatique de nos préoccupations, il a su se mettre en harmonie avec les partenaires que nous sommes, malgré toutes les turbulences et grèves que les Organisations syndicales lui ont servies à leurs corps défendant.

Recevez, Monsieur le Ministre toute notre infinie gratitude et merci d’avoir accepté d’entretenir avec nous des rapports professionnels, confiants et responsables.

Monsieur le Président de la République,

Bénéficiant en la circonstance de la palme de la plus grande des indulgences, nous vous demanderons tout, car nous vous savons à même de dire une parole pour que nos préoccupations et sollicitations connaissent leurs réalisations bien plus que de simples attentes et espérances.

Aussi, voudrions-nous avant notre grand saut dans toutes les problématiques que nous deviserons ce jour, vous adresser nos remerciements chaleureux et déférents. Vous nous rassurez à plus d’un titre et nous pensons avoir su choisir l’instant précis, car votre sourire à lui tout seul nous met véritablement du baume au cœur.

A l’issue du grand meeting que nous avons tenu à notre Siège de la Bourse du Travail, nos mandants voudraient soumettre à votre très haute et bienveillante attention les points suivants :

  • De la Sortie de Crise de notre Pays

 

Il est impérieux que les acteurs politiques mettent un point d’honneur à privilégier les mots d’ordre en faveur d’un apaisement du climat social aux fins d’une sortie effective de crise.

Pour ce faire, l’application sans diversion aucune de l’Accord Politique de Ouagadougou demeure le seul référentiel qui commande que tous militent pour des élections effectives, justes et transparentes en 2009.

 

  • De la Sécurité des Citoyens et des Biens

Il est indéniable de reconnaître qu’à travers la crise armée que vit notre pays et qui perdure, tous avons noté une prolifération d’armes de guerre.

Cette situation hélas, a aggravé de manière significative l’indice sécuritaire au point de constituer un véritable frein à la venue des investisseurs et au retour des Institutions qui ont dû délocaliser. Aussi, voudrions-nous vous demander, Monsieur le Président, d’accroître de manière conséquente l’opérationnalité des Forces de Défense et de Sécurité pour leur permettre de lutter impitoyablement contre la criminalité.

  • De la Cherté de la Vie

Considérant qu’avec la dernière augmentation des prix du carburant, un mécontentement général a été observé et relevant qu’après échanges, discussions, tractations et transactions, les prix du carburant ont été plus d’une fois revus à la baisse, mais n’ont eu aucune incidence sur ceux des denrées de grande consommation et encore moins sur les coûts du transport.

A ce cortège de problèmes, s’ajoutent le racket et la corruption qui se sont étendus de manière vertigineuse, au point que sont le lot du langage quotidien des ivoiriens les expressions telles que : fais-nous fait, mouille ma barbe, parle français.

Monsieur le Président, honnêteté oblige, les travailleurs attendent de votre autorité des décisions majeures pour la révision à la baisse du prix du riz, de l’huile, du lait, du téléphone, de l’eau et de l’électricité, car nous n’en pouvons plus.

Afin de nous permettre par ailleurs de conforter notre capacité à assurer la satisfaction de nos besoins incompressibles, nous demandons avec insistance l’éradication du racket et de la corruption, le réajustement des salaires au coût de la vie, la matérialisation effective du nouveau montant du SMIG pour lequel les partenaires sociaux se sont déjà mis d’accord, la valorisation des Barèmes de salaire du secteur privé, du SMAG, le déblocage des salaires et avancement de la Fonction Publique avec rappels.

  • Des Droits et de la Promotion de la Femme

La femme constitue un tout car sa spécificité tient de l’énigme. Vous conviendrez qu’en écrivant Femme l’exception voudrait que ce soit avec E, que l’on prononça A ; et consacrant sa particularité, l’on dit souvent : ce que Femme veut, Dieu veut.

Offrons-lui donc toutes les conventions en sa faveur, assurons pour elle une égalité de chance pour sa promotion aux postes de responsabilité, engageons-nous à réviser de manière significative et à la baisse l’IGR la concernant.
Il nous est en effet revenu, Monsieur le Président que marquerez très prochainement votre accord pour que  la Journée du 08 mars - Journée Internationale de la Femme - soit déclarée fériée, chômée et payée.

Sans doute devrions-nous pouvoir vous dire merci infiniment.

 

  • De l’Accès au Logement en Côte d’Ivoire

Les Centrales Syndicales, UGTCI, DIGNITE et FESACI ont fait une option depuis 2006 sur la promotion de l’habitat social, au regard du déséquilibre structurel chronique que connaît la production de logements.

Nous souhaitons tout simplement, Monsieur le Président, que des mesures effectives soient prises car les programmes immobiliers naguère destinés aux travailleurs dits économiquement faibles n’existent plus.

Après analyse des attentes aux préoccupations exprimées par les travailleurs, relevant de secteurs d’activités  en 2008 et qui n’ont pu à ce jour trouver de solutions et considérant qu’il est nécessaire, d’en rappeler les quintessences, nous avons retenu entre autres:
 

  • Au titre des Emplois de la Formation et de l’Education
  • La définition effective d’une grille indiciaire relative au profil de carrière et la fixation de sa date effective de prise d’effet ;
  • La signature immédiate du décret d’indemnité contributive au logement des Maîtresses Adjointes d’Education Permanente
  • Au titre du Syndicat des chauffeurs interministériels

Collaborateurs premiers de l’ensemble des Autorités de l’Administration et paradoxalement en situation non reluisante, les chauffeurs à travers leur Syndicat souhaitent :

  • La prise en charge de leurs logements à l’instar des préposés des douanes
  • Le paiement d’une prime forfaitaire d’heures supplémentaires à hauteur de 75 000 FCFA, ainsi que le paiement d’une prime de risques.

 

  • Au titre du Syndicat des Agents du Ministère de l’Environnement

 

Avec un profil de carrière d’une ambigüité inouïe, le Syndicat souhaite :

  • L’amélioration des conditions de travail et le paiement des primes trimestrielles leur revenant de droit ;
  • La prise effective du décret fixant droit et devoir du personnel de l’Environnement dont la mouture a déjà été remise à Monsieur le Ministre de la Fonction Publique et de l’Emploi.
  • Au titre du Syndicat du personnel des Collectivités Territoriales

Il est plus qu’urgent de prendre les décrets d’application de la Loi N° 2002-04 du 3 janvier 2002 portant attribution du statut du personnel des collectivités territoriales, car celui-ci tarde à voir le jour malgré toutes les promesses arc-en-ciel qui ont été faites.

  • Au titre du Syndicat du personnel des plantations d’Etat de Toumbokro/ Yamoussoukro

Que dire si ce n’est notre peine de constater que malgré toutes les démarches faites auprès des autorités, rien ne semble bouger. 

Aussi, est-il plus qu’urgent que des dispositions adéquates soient prises pour la régularisation de l’ensemble des situations en attente, notamment les arriérés de salaires qui avoisinent près de 51 mois sans omettre la liquidation des droits de départ à la retraite pour certains d’entre eux.

  • Au titre du Syndicat des Travailleurs de la société TRITURAF de Bouaké

L’intérêt économique et social de cette structure n’est plus à démontrer et il est plus qu’urgent que le dossier TRITURAF pendant devant les Tribunaux soit vidé pour en permettre une relance des activités de cette entreprise de référence.

  • Au titre du Syndicat du Personnel de la CIDT Bouaké

Les arriérés de salaires dans cette structure connaissent une progression significative en nombre de mois et il serait regrettable que l’Etat ne reprenne pas en main la CIDT et donc la filière coton qui aux yeux de tous, est bien l’or blanc.

 

 

  • Au titre du Syndicat National des Cadres de Sous-préfectures, agents de Sureté et de Transmission

Les gardes des Sous-préfectures vivent une situation d’injustice qu’il y a bien lieu de corriger. En effet, ceux-ci entrent à la Fonction Publique à la Catégorie D et vont à la retraite avec la même classification, pour le simple fait qu’ils ne sont soumis à aucun concours professionnel.

Un projet de décret portant organisation des emplois de la police préfectorale réactualisé a été adopté en Conseil de Gouvernement depuis le mois d’avril 2008 n’a pu arriver en Conseil des Ministres. Il y aurait-il à ce niveau aussi des coupeurs de route ?

Le vœu des travailleurs est bien que Monsieur le Président de la République fasse un geste à leur endroit.

  • Au titre de la réintégration des ex-Agents de l’Académie Régionale des Sciences et Techniques de la Mer

Après rencontres des parties, implication personnelle du Chef de l’Etat et malgré la lettre de réintégration de Monsieur le Ministre en charge du Transport, la Direction Générale de l’Académie refuse d’exécuter la décision de réintégration des agents concernés.

Un véritable paradoxe que l’Autorité se doit de régler pour son honorabilité.

 

  • Au titre des Agents de la MUCREF-CI et de la MUGEF-CI

Vu que les précomptes effectués par le Trésor Public sur le salaire des fonctionnaires et Agents de l’Etat ne sont pas reversés aussi bien à la MUGEFCI, à la MUCREF-CI qu’aux assurances maladie et retraite.
Considérant que ces précomptes constituent la principale ressource financière desdites structures sociales.
Vu que cette situation porte un sérieux préjudice aux travailleurs qui n’arrivent plus à se soigner.
DEMANDENT

  • L’apurement des arriérés dus à la MUGEF-CI et à la MUCREF-CI
  • Le reversement régulier des précomptes à venir.

A toutes les préoccupations que nous venons d’évoquer, nous attendons une réponse diligente du Gouvernement afin que nos attentes trouvent échos favorable.
Monsieur le Président,

Suite au Forum de Grand-Bassam et aux premières réponses que vous nous avez apportées à la cérémonie de clôture, nous avons en effet enregistré des acquis significatifs qui auront eu l’avantage d’être suivis d’autres décisions telles entre autres, l’abrogation du dispositif portant retraite des fonctionnaires après 30 ans de service pour ne retenir que l’option de la limite d’âge.

Celle-ci tout particulièrement vient de connaître les variations que nous attendons et espérons à tout le moins que les travailleurs du secteur privé ne seront pas laissés pour compte car ils sont prêt à faire un effort pour plus de cotisation tout en souhaitant un départ à la retraite à 60 ans.

Reprenant en son temps à notre compte les perspectives de l’avènement d’un meilleur climat social, nous entendions déjà, au regard des réalités d’alors, développer des initiatives et alternatives dans le cadre de notre pluralisme d’opinions entre partenaires sociaux.

Il est à rappeler que vous vous êtes tout particulièrement impliqué et avez donné les instructions utiles à Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie et des Finances pour présider un Comité de Crise fin 2004.

Permettez qu’à cette autorité tout particulièrement, nous puissions lui exprimer notre infinie reconnaissance car son action est bel et bien inscrite dans l’histoire.

Tirant donc argument de l’ensemble des conclusions de nos différents travaux de séminaires et ateliers, il a été retenu par tous, la mise en place d’un Conseil National du Travail qui serait l’instrument de référence d’un Protocole d’Accord pour la relance économique de notre pays.

Pour nous permettre de conduire à bien nos objectifs, la nécessité d’une trêve sociale est apparue comme incontournable.

Mais voici que la trêve sociale annoncée, supputations, spéculations, tergiversations, commentaires ou argumentaires de toutes natures se sont donnés libre cours au point de culminer à une grande interrogation qui n’est pas des moindres.

Du mariage de cœur que nous envisageons et qui a ses raisons, mais loin s’en faut d’amour, le groupe des travailleurs ne servirait-il pas de cheval pour une place de cavalier aux autres partenaires que sont l’Etat et les Employeurs du privé qui auraient l’avantage de dicter sans coup férir leurs lois.

La trêve sociale à travers le Protocole d’Accord que nous avons analysé et cerné n’est point pour les syndicalistes que nous sommes, une aliénation car elle n’altère en rien notre liberté d’association d’exercice du droit syndical et de la protection de celui-ci.

Mieux, la trêve sociale impose tant aux travailleurs, au gouvernement qu’aux Employeurs des droits et obligations, car tous seront invités à vivre un même espace de temps et être tout à la fois positifs, communicatifs, interactifs et proactifs.

Les partenaires sociaux se sont donc accordés sur une trêve de trois (03) ans mais avec une conditionnalité d’évaluation annuelle du protocole d’accord. Cette disposition de rigueur offre bien aux acteurs, traçabilité et lisibilité permettant d’apprécier et de décider la poursuite ou non de leur partenariat.

La trêve sociale devra marquer l’avènement d’une cohésion sociale aux fins d’une paix véritable, dont le vecteur le plus important tient du référentiel confiance qui devra se vivre, se cultiver, se façonner et se consolider pour permettre à tous d’augurer d’un mieux-être futur.

Ainsi, le Conseil National du Travail qui sera officiellement installé, se présente comme un organe tripartite de régulation qui connaîtra toutes les questions et nous n’insisterons jamais assez pour bien confirmer toutes les questions d’ordre économique et social d’intérêt national touchant le monde du travail, à savoir :

  • Une meilleure protection du travailleur face aux licenciements abusifs, aux chômages techniques et aux fermetures d’entreprises fantaisistes et  anachroniques quelquefois.

 

  • Une prise en compte effective des engagements du gouvernement face aux différents corps sociaux en 2008, car tous les fonctionnaires attendent que la promesse des fleurs à eux faite leur procure véritablement la saveur des fruits.
  • Une mise à plat du statut général de la Fonction Publique, du Code du Travail et de tous les Barèmes de salaires du privé pour une bien meilleure harmonie avec nos réalités et contingences de l’heure.

 

Le Conseil National de Travail sera donc notre cadre permanent de concertation qui induira un dialogue direct et véritable qui servira d’équilibre pour les prétentions et de réciprocité pour les intérêts en présence.

Le Protocole d’Accord que nous aurons l’avantage de signer en ce jour et permettra de remettre en synergie le monde des affaires, car nombreux sont les investisseurs qui attendent de reprendre la destination Côte d’Ivoire.

Nous nous devrons à tout le moins en tant que travailleurs, d’interpeller les  nôtres. Que tous ceux régulièrement constitués en organisations syndicales, et qui ont des revendications légitimes, s’inscrivent résolument dans notre nouvelle dynamique pour faire valoir les préoccupations les leurs.

 Il est regrettable de noter qu’au titre de chapelles diverses, des groupes informels et nous précisons bien, des groupes informels s’érigeant en collectifs, comités ad’ hoc et autres appellations nouvelles et cocasses, nous ont servi une littérature abondante faite d’acrobaties, mais qui en définitive relevait hélas d’un clientélisme un peu trop rampant.

Si tout est possible pour les politiques, tout n’est pas pour autant permis, il nous faudra ensemble y mettre fin par plus d’ordre et de méthode.

Nous voudrions également rappeler que le 30 janvier 2009, il nous a été donné de parapher et signer avec le Gouvernement, le BIT et les Employeurs du privé, le Programme Pays pour la promotion du Travail Décent et pour lequel, l’Organisation Internationale du Travail s’est engagée à nous fournir un soutien tant technique que financier pour sa mise en œuvre. Une implication déterminée des partenaires sociaux est donc attendue.

Nous noterons par ailleurs que nous nous sommes engagés à faire en sorte que la Côte d’Ivoire qui a certes pleuré, reste debout et qu’il est fait obligation de maintenir la Flamme de la Paix allumée et la faire briller de mille feux aux fins d’amener les fils de ce pays au désarmement non seulement des esprits, des cœurs, des langues, des bras et ce n’est trop dire, mais aussi et surtout, des plumes car les médias se devront au-delà de leurs lignes éditoriales d’apaiser nos tourments et offrir à notre nation de reconquérir ses titres de noblesse.

Avant de conclure, nous retiendrons et affirmerons, en tant que travailleurs,  que l’Accord Politique de Ouagadougou doit impérativement induire une véritable sortie de crise car cet accord reste le seul instrument de référence, et que tous devrions contribuer à son succès.

Il est indispensable que soient exécutés, la mise en opérationnalité du Centre de Commandement Intégré, les passations de charges avec les com-zones, le désarmement effectif des ex-combattants et des milices, le retour de l’administration pour une instauration réelle de l’unicité des caisses.

La situation du pays ne saurait être laissée aux seuls acteurs politiques car le débat le leur doit être revu et socialisé avec nous désormais.

Les écarts de langage et autres invectives en rajoutent à la crise et ne peuvent donc servir les intérêts de la grande majorité silencieuse. La seule perspective devant être le verdict des urnes ; l’accord de bonne conduite signée par les partis politiques ne saurait donc être un engagement de circonstance.

Nous nous en voudrions de ne pas nous interroger sur le cas des travailleurs commis à l’enrôlement et à l’identification qui se mettent en grève pour salaires et primes non payés et que par ailleurs, bien souvent les valises de la SAGEM ont été même emportées, si ce ne sont les représentants locaux séquestrés.

La structure chargée de coordonner les actions de ce processus et des autres missions sous-jacentes est dite indépendante, mais hélas dépendante d’aléas qu’elle ne peut maîtriser.

Nous souhaiterions véritablement que la CEI ait la latitude de conclure comme prévu la mission que nous attendons d’elle, à l’effet d’élections justes et transparentes en 2009 et qui offre à la Côte d’Ivoire de rebondir positivement.

En terminant, puissions-nous dire de notre pays qu’avoir été en tant qu’Etat premier à bien des égards, n’était pas le fait du hasard, et que nous devrions pouvoir quelque part nous convaincre de ce que retrouver notre si envié promontoire d’hier, tiendra demain d’un devoir, celui de notre bon vouloir à reconcevoir un seul grand espoir qui n’est autre, qu’asseoir ensemble dans l’histoire et au plus haut des perchoirs, une Côte d’Ivoire qui gagne et qui quoiqu’il advienne et en coûte à ses fils, devra demeurer pour toutes les générations à venir une et indivisible.

Que Dieu bénisse le tripartisme dans notre pays et consacre directement le protocole d’accord portant stabilité, productivité et compétitivité des entreprises en vue de la relance économique en  Côte d’Ivoire.  
                                                                             
Je vous remercie.


     

 
 
©Copyright Site Internet de l'UGTCI- Octobre 2007 -Webmaster